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On nous apprend tout petit à nous couper de nos besoins pour faire plaisir aux autres. Dans ce livre on découvre une méthode pour décoder nos besoins et les exprimer d'une manière non violente.   Page rédigée par Violaine

Une communication non violente.

Dans le livre " Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)" Marshall B. Rosenberg décrit une méthode afin d'établir une communication de qualité entre soi et les autres. Thomas d'Ansembourg s'inspirant de cette méthode de communication dans la non violence. Celle-ci est un long processus à mettre en place car elle est à l'encontre de ce que nous apprenons à l'école et dans notre éducation; Elle comprend quatre étapes décrite dans le livre Marshall B. Rosenberg : Observation, Sentiment, Besoin, Demande (cliquez ici pour lire). Thomas d'Ansembourg donne de nombreux exemples pendant tous le livre pour illustrer une communication collaborative. Exemple: Un enfant rentre de l'école, et très régulièrement, il laisse ses chaussures et ses jouets traîner un peu partout dans la maison. Ses motivations peuvent être la fatigue après l'école ou tout simplement un d'affirmer son identité, attirer l'attention de ses parents, recevoir plus de considération. La mère en utilisant la méthode OSBD Observation : "Je vois que tes chaussures sont sur le tapis du salon, et tes jouets dans l'escalier" Sentiment: "Je me sent triste et découragé" Besoin :' parce que j'ai besoin d'ordre et d'aide dans l'entretien de la maison." Demande :"Et je voudrais savoir si tu serai d'accord pour remettre tes affaires dans ta chambre?" Dans le cas ci-dessus la mère n'a pas utilisé la violence pour obliger l'enfant à ranger. Elle l'invite à prendre conscience qu'il n'est pas seul et de modifier sa façon d'agir..

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L'empathie

1 ) Une écoute active. Bouddha : "Mettez votre coeur, la totalité de votre être, à l'écoute de ce qui se dit". Ce qui compte c'est pas ce que nous avons à dire, mais apporter notre présence et écouter 2) Porter noter attention sur le besoin de l'autre, et comprendre ce que la personne ressent. Le livre propose en index un certain nombre de mots de vocabulaires afin d'élargir notre façon de communiquer. -Besoin -Sentiments Eviter certains vocabulaires aliénant tel que "Toujours"/"jamais" (qui est définitif) et préférer "pour le moment" (qui induit qu'une porte est ouverte pour autre chose) "Mais" (qui divise ou qui réduit la force de la première proposition) et préférer "Et en même temps" (qui met les deux propositions en perspectives) 3) Paraphraser/reformuler ce que la personne vient de vous dire. On tente de se rapprocher le plus possible de ce que l'autre ressent en mettant en mots ses sentiments et ses besoins. Ne pas interpréter ce que l'autre nous a raconté. Décodé ce que l'autre dit sans jugement ni critique. 4) Ne pas prendre en charge l'autre : Prendre soin ce n'est pas prendre apporter un remède mais aider l'autre à vivre ce qu'il est en train de vivre. Il faut rester "coller" à ce que l'autre dit. Prendre en charge la vie de l'autre en le guidant c'est "prendre en soin de "notre image de bon saint-Bernard, de sauveur et souvent de notre besoin de reconnaisance, de notre bonne conscience." Ce point a été également développé dans le livre "L'empathie, le pouvoir de l'accueil : Au coeur de la Communication Non Violente"

La lacheté

Gandhi dit "S'il fallait absolument choisir entre la violence et la lacheté, je conseillerai la violence...mais je crois que la non violence est infiniment supérieur à la violence". Il faut reconnaître le courage de ceux qui reconnaissent qu'elles n'ont pas eu la force de décider, trancher, refuser ou de changer. Qu'elles ont décider d'assumer les conséquences d'une situation qui ne leur convenaient pas, mais qui comblaient un certain nombre de leurs besoins. (matériel, affective) Le tout est de le reconnaître et de ne pas accabler les circonstances ou d'autres personnes.

Le coût de la punition

Lorsque nous consentons à faire quelque chose que pour échapper à la punition, nous le faisons par crainte de la représaille. Ayant le sentiment de ne pas avoir le respect qu'il attendait, l''employé sera démotivé, et tôt ou tard sera moins motivé. Le parent pense que la fessée dissuadera l'enfant de reproduire un comportement répréhensible. Car l'éducation en occident porte à croire que l'enfant obéira à son parent de crainte de recevoir une fessée. Mais parceque le parent est la figure modèle pour l'enfant, le message idéologique que l'enfant décode derrière la fessée devient: - Si je ne suis pas content, je peux frapper l'autre, même si je l'aime. - Parceque je suis plus grand, j'ai le droit de frapper plus petit que moi. - Si on me menace ou me frappe, je dois me soumettre afin d'échapper à la punition (la douleur) ou de peur de décevoir mes parents. (crainte de la peur de perdre l'amour de ses parents). - Si on n'arrive pas à s'entendre, j'ai le droit d'être frappé. L'enfant comprend que pour son propre bien, on peut lui faire mal. Mais la bienveillance inhérente de l'exigences de ses parents (être poli, sage) ne sera pas perçu. . conclusion:   Comme l’enfant apprend tout par imitation, et surtout par imitation de ce qu’on lui fait subir, il reproduira ensuite ce qu'il a subit. Il peut aussi faire le contraire de ce qui serait bon pour lui parce que la coercition le pousse à se rebeller plutôt qu'à se soumettre.

Cessez d'être gentil, soyez vrai

- Faire tomber les masques: Avec le temps, nous avons appris à ne pas affirmer notre identité car nous n'avons pas l'assurance d'être aimé comme nous sommes. - La gentillesse complaisante: Etre poli par crainte du rejet ou de la critique. Prendre conscience que les besoins et les sentiments des autres sont aussi importants que les miens. Exemple quelqu'un vous invite à une soirée vendredi soir, vous êtes libre, mais vous avez eu une semaine fatiguante. Plutôt qu'inventer un mensonge: "Je suis libre ce soir là, et je suis touchée que tu aies pensé à moi (s) et j'ai vraiment envie de prendre le temps de nous revoir (b) et à la fois j'ai eu une semaine éprouvante et je suis fatigué (s) et saturé de rencontres (s). J'ai vraiment besoin de rester seul pour me resourcer(b) Qu'est-ce que tu dirais si on se voyais la semaine prochaine (d) "

La colère

Dans nos société Occidentale on nous dit des phrases comme "tu es laid quand tu pleure" ou"je t'aime pas quand tu es en colère" alors on intégre qu'il n'est pas socialement respectable de se fâcher. De plus nous avons assimiler que les colères peuvent entraîner des conséquences destructrices (insultes, coups, licenciement, divorce, crime). Du coup nous réprimons nos sentiments. La colère est un sentiment salutataire car elle nous indique que des besoins ne sont pas satisfaits.Mais il ne s'agit pas de décharger ses émotions sur l'autre. (Voir Les mots sont des fenêtres (ou des murs) Marshall Rosenberg explique les mécanisme de la colère, et nous invite à prendre conscience de nos besoins inassouvis.

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Association de Communication Non Violente France - http://www.nvc-europe.org/france Association qui aspirent à inventer un nouvel art de vivre ensemble en appliquant la Communication Non Violente.

Thomas D'Ansembourg - http://www.thomasdansembourg.com/ Pour découvrir l'auteur

Association Ni claques ni fessées ! - http://www.niclaquesnifessees.org/ Milite pour l'interdiction des punitions corporelles

Maison des enfants - http://www.wmaker.net/maisonenfant/ Cette association a pour objectif le soutien des parents dans leurs efforts d'éduquer sans violence.

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