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Des petites recettes que l'on connaît tous. Mais nos mauvaises habitudes, notre goût pour la tragédie nous fait oublier que nous avons tous en nous le moyen d'être heureux.

Le stress l'ennemi de la vie!

Si vous êtes stressé, voire même déprimé, si vous souffrez de mélancolie, comme on disait dans l'ancien temps, je vous recommande de lire un livre dont le titre original était "Triomphez de vos soucis, Vivez que diable !" (édité en 1948). Ce livre a été réédité sous le titre "Comment dominer le stress et les soucis". Personnellement, je trouve que la couverture et le titre initial, étaient plus parlants et plus conformes au contenu. Ce livre m'a aidée lors de moments difficiles. Il m'a donné des pistes à explorer, même si ce n'est pas toujours facile d'oublier les mauvaises habitudes, prises dans le passé. Ce livre est plein de sagesse, et si l'on arrive à suivre les principes simples qui y sont décrits, on devrait être un petit plus heureux. Je vous présente donc ci-dessous les grandes lignes du livre.

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Composer avec l'inévitable

Le stress n'est pas tant la situation agressante que la manière dont la personne le vit et dont elle agit face au stress! Epictete disait "Il n'y a qu'un moyen d'atteindre le bonheur, composer avec les événements". "Le bonheur dépend non des conditions externes, mais de notre façon de penser". Dale Carnegie Vous ne pouvez pas simultanément lutter contre l'inévitable et créer une existence plus riche.

Il vaut mieux apprendre à plier, comme un roseau, sous le vent des tempêtes des difficultés de la vie et demeurer debout après l'ouragan qu'insister pour résister et tenir tête à tout prix comme un chêne, et ainsi, courir le risque de casser net! La fable de La Fontaine "Le chêne et le roseau", nous invite à plier. En effet, le roseau après la tempête dit au chêne: "Je plie et ne romps pas" En acceptant d'être flexible au gré du vent, et à s'adapter devant certains événements contre lesquels vous ne pouvez rien du tout, vous ne vous briserez pas. Certes, vous vous exposez à passer pour un frêle roseau qui a plié face aux circonstances, mais au moins vous êtes vivant! A chaque fois qu'on est face à une situation à laquelle on ne peut rien changer, acceptez-la, et composez avec l'inévitable, car la faculté d'adaptation est la seule qui permet de survivre aux diverses épreuves que nous sommes tous amenés à traverser.

Nommer le soucis

Le stress nous ronge, nous rend irritable et sape notre énergie. Quand on ne peut plus le dire avec des mots, on va le crier avec des maux. Et voilà que nous tombons malade! Apprenons à analyser ce qui nous fait souffrir avant que notre santé en pâtisse. Cela nous permettra à trouver un moyen d'atténuer notre souffrance et certainement de découvrir la cause de nos tourments.

Proverbe sur les problèmes

"Une question bien posée est une question à moitié résolue." Edouard Michelin (1859 à 1940) Elève aux Beaux-Arts à Paris, il se destinait à une carrière artistique. Mais suite à la mort de son père, il fut amené à prendre la direction de l'entreprise de son père. Il s'adapta donc à la situation nouvelle et au cours de ses 51 ans de gérance, il transforma la petite entreprise familiale, en une entreprise internationale qui, à la fin de sa vie, comptait 25 000 salarié.

Lors d'un problème

Se poser la bonne question. a) Quel est le problème? b) Quelles sont leurs causes? c) Quelles sont les solutions possibles? d) Quelle est la meilleure solution?

Analyse systématique jusqu'à la décision

Avant de vouloir résoudre un problème: établissons les faits. 1) Rassembler des données 2) Ecrivez les sur papier. Procéder à une analyse minutieuse et honnête de la situation, ensuite je détermine quelles peuvent être les pires conséquences de mon échec. 3) Se poser la question: "Qu'est-ce que je redoute exactement? 4) Après avoir envisagé les pires conséquences, je me résigne à les accepter au cas où celà deviendrait nécessaire. 5) A partir de cet instant, je consacre très calmement tout mon temps à la recherche d'un moyen d'atténuer ces conséquences que, moralement j'ai accepté. 6) Dès qu'on a pris une décision et qu'il s'agit de la mettre à exécution, il faut écarter toute appréhension au sujet du résultat. Ne plus hésiter, osez et ne pas vouloir revenir en arrière.

Ne vous tracassez pas au sujet du passé

Pensez à l 'adage anglais "Don't cry over spilled milk" "On ne pleure pas sur le lait renversé". Et ça veut dire quoi au juste? Que ce qui a été, a été. Qu'il faut l'accepter. L'essntiel c'est de vivre aujourd'hui, sans ruminer le passé.

Evaluer le niveau d'inquiétude

Chaque fois que nous sommes tentés de gâcher notre force vitale, arrêtons-nous et posons-nous trois questions: 1) Combien ce qui me préocuppe vaut-il pour moi? (La valeur de ce soucis?) 2) Est-ce si grâve? quelle est la probabilité que ça arrive vraiment? 3) Si pas de réponse, dédramatiser et n'y penser plus. Se dire "J'en ai vu d'autres" et penser à autre chose.

Tirer parti de vos épreuves

Analyser vos erreurs et voir comment en tirer une expérience. "The most important thing in life is not to capitalise on your successes - any fool can do that. The really important thing is to profit from your mistakes." "L'essentiel dans la vie n'est pas la faculté de tirer profit de ses gains. N'importe qui en est capable. Ce qui importe vraiment, c'est de savoir profiter de ses erreurs" (William Bolitho, from 'Twelve against the Gods') .

Devenez insensibles aux critiques

Chaque fois qu'on vous critique injustement dites-vous: 1) N'oubliez jamais qu'une critique injuste est souvent un compliment indirect. Dites-vous bien que les critiques ne sont, très souvent, qu'une forme particulière de jalousie. 2) Dites vous que vous avez fait de votre mieux. N'acceptez plus que la pluie des insultes vous mouille! Ouvrez votre vieux parapluie et promenez-vous tranquillement sous l'averse des critiques, qui ne pourront plus vous dégouliner dans le cou!

N'essayez pas de vous venger et n'ayez pas de rancune

Les gens ne s'occupent nullement de moi, ni de vous, ils se moquent éperdument de ce que l'on a pu dire de vous ou de moi. Ils pensent uniquement à eux même. N'importe quel homme serait infiniment plus affecté par cinq minutes de sa migraine qu'il ne le serait par la nouvelle de votre mort ou de la mienne. Même si l'on vous ridiculise, calomnie, trahit, tire dans les pattes, si vous découvrez, par surcroît, que tout ceci est l'oeuvre de votre meilleur ami, ne vous apitoyez pas sur votre sort. Renoncer au ressentiment. Si des gens égoïstes cherchent à vous tromper, à abuser de votre gentillesse, à profiter de votre bonne foi, cesser de les fréquenter, ignorer-les. N'essayez pas de leur rendre la pareille. En tentant de vous venger, vous vous ferez bien plus de mal à vous-même qu'à eux. En haïssant nos ennemis, nous leur donnons un grand pouvoir sur notre vie: un pouvoir sur notre sommeil, notre appétit, notre tension, notre santé. Nos ennemis danseraient de joie s'ils savaient à quel point ils nous tourmentent. Jésus nous demande de pardonner 77 fois à nos ennemis! Peut-être ne sommes-nous pas suffisamment au-dessus des faiblesses humaines pour pouvoir aimer nos ennemis, mais, par égard pour notre santé et notre bonheur, pardonnons-leur et oublions-les. Ne perdons pas une seule minute à penser à des gens qui ne nous aime pas.

Attendez-vous à l'ingratitude

1) Rappelez-vous que l'ingratitude est chose courante. 2) Alors, donner pour la joie de donner!

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